Georges Gvazava

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Giorgi Gvazava
Georges Gvazava (date inconnue).
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
გიორგი გვაზავაVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Faculté de droit de l'université impériale de Moscou (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Parti politique

Georges Gvazava (en géorgien გიორგი გვაზავა), né le à Tiflis en Géorgie (Empire russe) et mort le à Paris 15e[1], était un juriste, homme politique et écrivain. Il fut l’un des fondateurs du Parti national-démocrate géorgien.

Biographie[modifier | modifier le code]

La Géorgie pour mère patrie[modifier | modifier le code]

Originaire de l’Ouest du pays, village de Nokalakevi, il s’implique dans le mouvement estudiantin géorgien dénommé « Ligue de la Liberté » ((თავისუფლების ლიგა) au début des années 1890, tentant de coordonner une action commune à toutes les universités de l’Empire russe[2].

Il publie dans la presse locale, notamment à la rubrique culture, puis dans différents autres journaux nationaux dont « Le Roc » (კლდე en géorgien). En 1906, il rejoint un des groupes de réflexion qui conduira à la création du Parti national-démocrate géorgien en , après la révolution de février à Petrograd[2].

Georges Gvazava devient membre du Conseil national géorgien, et à ce titre participe le à la proclamation de la République démocratique de Géorgie. Il est ensuite élu aux différentes assemblées parlementaires géorgiennes (assemblée provisoire et assemblée constituante successives). Il soutient d’abord les deux premiers gouvernements d’union nationale, mais entre dans l’opposition au 3e gouvernement, considérant en particulier que l’effort de guerre vis-à-vis de la menace soviétique est insuffisant et que la part laissée à l’armée régulière géorgienne est trop faible par rapport à celle donnée à la Garde nationale : il rejoint ainsi la position du commandant en chef, le général Guiorgui Kvinitadzé .

Après l’invasion du territoire géorgien par les armées de la Russie soviétique, il prend le chemin de l’ exil, avec l’ensemble de la classe politique géorgienne.

La France pour exil[modifier | modifier le code]

Il se consacre à la cause de son pays sur le plan des relations internationales et écrit une série d’ouvrages, politiques mais aussi culturels.

Dès 1912, il a traduit en géorgien Antigone de Sophocle, il poursuit en 1929 avec Prométhée, Rhadamiste et Zénobie de Prosper Jolyot de Crébillon et en 1934 avec Mithridate de Jean Racine.

En 1926, il édite La Revue de Prométhée qui diffuse les idéaux du Prométhéisme prônait par le polonais Józef Piłsudski. Par la suite, l'homme d'État ukrainien Alexandre Choulguine prendra la relève.

En 1938, avec Anie Marcel-Paon, il publie une traduction française de L’homme à la peau de léopard, le poème médiéval de Chota Roustavéli[3].

Giorgi Gvazava meurt en 1941 à Paris et est inhumé le au cimetière des Batignolles[4].

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 15e, n° 406, vue 12/31.
  2. a et b Stephen F. Jones (2005), « Socialism in Georgian Colors: The European Road to Social Democracy, 1883-1917 », p. 56. Harvard University Press, (ISBN 0-674-01902-4).
  3. Assatiani, Nodar & Bendianachvili, Alexandre (1997), « Histoire de la Géorgie », p. 151. L'Harmattan, (ISBN 2-7384-6186-7).
  4. (ka) « გიორგი გვაზავა », sur National Parliamentary Library of Georgia (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]